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ile de france - Page 6

  • MEDECINS A VANVES : UN GENERALISTE POUR 1500 VANVEENS

    Une seconde préoccupation pour nos élus et les pouvoirs publics est apparue durant cette trêve estivale : Elle concerne les médecins libéraux qui devrait donner l’occasion au Conseil Régional d’organiser le 10 Septembre prochain les premières rencontres médecins libéraux – élus territoriaux sur le théme : « Améliorer la santé de tous : se connaître pour agir ensemble ». La Région comme l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) et l’URML (Union Régionale des Medecins Libéraux) expliquent « que cette rencontre trouve son origne dans le constat partagé par les élus locaux comme par les médecins libéraux d’une connaissance insuffisante des enjeux, des intérêts et contraintes qu’induits le nouveau cadre institué par la loi relative à l’hôpital, aux Patients, à la Santé et aux territoires (HPST) dont la mise en poeuvre nous concerne tous autant que les autres ». Une rencontre qui intéresse beaucoup Bernard Gauducheau, maire et conseiller général. Et pour cause.

     

    Les prémices de cet intérêt réciproque, ont été posées par la publication, pour la première fois durant le printemps 2010, des atlas régionaux de la démographie médicale, par le conseil national de l’ordre, dont celui de l’Ile de France. Du coup, les élus régionaux se sont saisis de la question des médecins libéraux et notamment de leur présence dans nos communes et nos campagnes franciliennes. Or cet atlas fait bien apparaître une baisse de 0,7% de leur effectif dans notre région entre 2008 et 2009, avec 57 736 médecins. Cette baisse varie de – 0,2% dans les Hauts de Seine à – 5,1% dans le Val d’Oise. « D’ici 2030, l’effectif de généralistes diminuera de 20% et la densité par jhabitants chutera de 26% » prévoit l’UNRL

     

    Vanves connaît un très net déséquilibre entre le Plateau, le haut de Vanves,  et le centre historique et ses alentours, c‘est à dire le bas de notre commune : Il reste 1,5 médecins sur le plateau, car 2 sont partis du cabinet situé rue Ernest Laval, alors que cette partie de Vanves est la plus habitée. Par contre dans le bas de Vanves, ils sont plus nombreux, entre 7 à 10, sachant qu’au total, la mairie en a recensé 18 sur son site internet. Les raisons de ces départs et de ses non- remplacements sont simples : Le prix de la location (2000 € par mois) a dissuadé des jeunes médecins de les remplacer. A écouter ceux qui restent,  la surchage administrative notamment avec la sécurité sociale devient infernale, les prix de location sont disuassifs ainsi que les charges, et puis les jeunes médecins hésitent à sauter le pas en s’installant à leur compte,  préférant être salarié ou faire des remplacements. Ce que confirme l’atlas régional.

     

    Sur les 57 736 médecins recensés,  43 492 sont en activités régulières (-2,2%) en Ile de France. Ainsi la densité médicale est de 373 médecins pour 100 000 habitants (373,4 dans les Hauts de Seine). Ils se répartissent en 24 336 médecins généralistes (42%)  et  33 400 médecins spécialistes. Et 1867 font des remplacements, sachant qu’en 20 ans, l’effectif de ses remplaçants a augmenté de 258% (+370% dans les Hauts de Seine). Agés en moyenne de 35 ans, 60% sont des femmes.  Enfin, 1110 nouveaux médecins  (+9,7%) sont arrivés dans notre région en 2009 (995 en 2008) sachant qu’elle a enregistré une baisse de 38% de nouvelles inscriptions en 30 ans. Et pour confirmer les dires de nos médecins vanvéens, 76% des nouveaux préférent d’exercer en secteur salarié, 16% font des remplacements et 6% seulement s’installent en libéral (contre 9,4% au niveau national).

     

    Vanves a la chance de disposer ainsi de plus d’une dizaine de médecins généralistes même si leur nombre a diminué et qu’ils se répartissent inégalement sur notre territoire communale car prés de la moitié des communes franciliennes ne disposent pas de médecins généralistes  - elles sont généralement petits et ne rassemblent que 3% des franciliens - et près des trois quarts ne comptent aucun médecin spécialiste. La même analyse au niveau des cantons mlontre chaque canton franclien dispose au moins d’un généraliste (plus de 10 à Vanves) et seulement 19 n’en recensent aucun. A l’opposé certaines communes du centre de la Région capitale, notamment les arrondisements de l’ouest parisien , comptent plusieurs centaines de médecins ce qui peut représenter un médecin pour moins de 500 habitants, voire un médecin pour moins de 100 (Un medecin libéral pour 56 habitants dans le 8éme arrondissement). A Vanves, il y aurait 1 médecin généraliste pour 1500 à 2000 habitants.

     

    QUELQUES CHIFFRES : Les Hauts de Seine comptent tout d’abord  3380 médecins généralistes dont 2463 en activité régulière, 49 retraités actifs, 138 sans activités, 179 remplaçants. Ensuite 4347 médecins spécialistes dont 3336 en activités, 703 retraités, 121 retraités actifs, 73 sans activités et 114 remplaçants.

  • LES JEUNES DE VANVES SONT EN MANQUE !

    Pour contribuer au débat sur la jeunesse, Vanves Au Quotidien revient sur une étude toute récente (réalisée par MV2 auprés d’un échantillon de 896 jeunes franciliens  de 15-29 ans) qui  montre que cette génération nouvelle issue de différentes formes familiales, génération  du monde de l’information et de la communication (utilisation des téléphone portables et usage de l’Internet), est à la fois plus sociable mais plus virtuelle. Elle est aussi quotidiennement confrontée aux risques de l’environnement (tabac, alcool, drogues, mauvais traitement, mal être, échec scolaire…). Cette  jeunesse (vanvéenne) que l’on dit sur-informé, sachant tout sur tout, manque en définitive, d’informations précises quel que soit leur milieu, leur condition. Essentiellement sur les mécanismes d’orientation et d’information première, comme nous l’avons constaté hier dans la première partie de cet article.

    Qu’en est il par exemple en :  

     

    MOBILITE :

    C’est le domaine prioritaire à développer pour 57% des jeunes, notamment ceux qui sont en activité, les étudiants et les jeunes vanvéens étant intéressés par une augmentation des bus le soir et le week-end. Les moins fortunés mettent l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures pour rendre par exemple, le permis de conduire plus accessible aux jeunes financièrement.

     

    LOGEMENT :

    Pour 65% d’entre eux, il n’y a pas assez de logements adaptés à leurs besoins (en terme de coût, d’équipement, de surface…). Ils estiment que le logement des jeunes doit être l’un des axes de développement prioritaire pour les collectivités territoriales.

     

    CITOYENNETE :  

    11% des jeunes, plutôt étudiants, sont déjà engagés pour un projet, pour une cause et 81% souhaiteraient en faire de même, en visant des actions dans la défense de l’environnement ou un projet écologique pour la moitié (45%). Pour 1 jeune sur 6, être citoyen signifie surtout respecter autrui et savoir vivre en société, loin devant la responsabilité, les droits et devoirs du citoyen.

    85% ne connaissent pas les structures d’accueil, d’aide, d’animation qui existent dans leur département. D’ailleurs, de manière générale, ils connaissent mal ou peu les aides qui peuvent leur être accordées. Ainsi 37% des jeunes qui vont peu ou pas à des activités culturelles le justifient par le côté coûteux de celles-ci. Or des réductions sont accordées aux étudiants et aux jeunes en recherche d’emploi.

     

    LOISIRS :

    Les 15-19 ans équipés ou ayant accès à un ordinateur vont sur Internet pour surfer mais surtout pour chatter et jouer en ligne. Les 20-24 ans sont plus orientés vers les sorties entre amis (47% sont étudiants) et le surf sur Internet. Les 25-29 ans en activité professionnelle, s’ils surfent très souvent sur Internet sur un ordinateur, regardent aussi beaucoup la TV. 31% vont peu ou pas à des activités culturelles, par manque de temps (les étudiants) et parce que cela revient trop cher. 47%  pratiquent peu ou pas d’activités sportives par manque de temps (étudiants), inadéquation des horaires (travailleurs) et le coût (étudiants et ceux en recherche d’emploi).

     

    TELEPHONE PORTABLE :  

    98% sont équipés d’un  téléphone portable, sachant que les lycéens en font une utilisation ludique (prise de photos/films, écoute de MP3/de la radio) et sont de gros consommateurs de SMS/MMS. Leurs téléphones étant plus « basiques » que ceux de leurs aînés et leurs forfaits souvent bloqués, ils utilisent moins leur téléphone pour surfer sur Internet que les 20 ans et +.  Les jeunes hommes écoutent de la musique ou surfent sur Internet. Les jeunes filles en font une utilisation plus classique, principalement pour envoyer ou recevoir des messages, dans une moindre mesure, prendre des photos.

  • LES JEUNES DE VANVES ONT UN AVIS TRES MITIGE SUR LEUR AVENIR

    Pour contribuer au débat sur la jeunesse, Vanves Au Quotidien revient sur une étude toute récente (réalisée par MV2 auprés d’un échantillon de 896 jeunes franciliens  de 15-29 ans) qui  montre que les jeunes vanvéens comme tous les jeunes franciliens sont assez mitigés sur le constat de leur vie quotidienne, les lycéens étant plus satisfait car pris en charge par leur famille. Ils sont plus confiants en leur avenir professionnel qu’en l’évolution de leurs conditions matérielles de vie.

     

    Cette étude aborde plusieurs thèmes, l’orientation et le choix des métiers devançant tous les autres : 68% des jeunes vanvéens estiment qu’ils devraient être mieux informés. 58% pensent que les relations entreprises-lieux de formation devraient être développées dans leur département. Les lycéens sont très demandeurs d’aide à la recherche de stages et d’emplois. 65% en recherche d’emploi estiment que l’insertion économique des jeunes devrait être favorisée dans leur département. 1 jeune vanvéen sur 10 en recherche d’emploi ne sait toujours pas ce qu’il veut faire ou a changé d’orientation suite à un échec scolaire ou professionnelle, d’où la nécessité de bien aider les jeunes à s’orienter au moment des études. 14 % de ces jeunes en recherche d’emploi déclarent avoir choisi leur formation parce qu’elle leur semblait facile (au contraire de bien appropriée). 

     

    Si 92% des jeunes travailleurs jugent leur activité professionnelle intéressante, 4 sur 10 s’estiment pas suffisamment rémunéré (8 sur 10 parmi les 15-19 ans en activité/apprentissage). L’intérêt pour le travail effectué représente la motivation principale pour 71% des jeunes actifs, loin devant une bonne rémunération (qui est surtout le fait des jeunes hommes) et une bonne ambiance du travail. Les jeunes hommes sont plutôt intéressés par le salaire et la possibilité d’évolution de carrière, alors que les jeunes filles recherchent la sécurité de l’emploi/ un emploi en CDI. Avec l’âge, ils s’orientent un peu plus vers un travail leur laissant un temps libre. 

     

    Leurs préoccupations et leurs aspirations sont intimement liées à leur situation dans la vie quotidienne : Les lycéens et les étudiants souhaitent réussir leurs études, les jeunes en recherche d’emplois avant tout trouver un travail,  les jeunes inactifs être indépendant et ne plus vivre chez leurs parents, les jeunes en activité aimeraient devenir propriétaires ou juste avoir un logement plus grand, plus confortable, avec un loyer moins élevé. En terme de menace, les jeunes vanvéens placent en tête l’alcool et autres produits dépendants (drogues, cigarettes), mais sont moins sensibles aux thèmes relatifs aux maladies (obésité, MST…). La protection de l’environnement est une question encore peu fédératrice

     

    A SUIVRE …